Nous allons maintenant à Tarnazsadány.
László Horváth : Tarnazsadány. Dans la nuit de vendredi, il y a eu quatre cambriolages, dans des maisons habitées. Les quatre ont été commis par des toxicos. Sur 1300 habitants, il y en a environ 100 à 150 qui en consomment.
Il suffit qu’il y ait un seul cas dans une famille, et toute la famille est en difficulté.
László Horváth : Bien sûr. C’est l’offre qui stimule la demande, parce qu’elle est agressive, elle est intense. Les molécules, on peut dire qu’elles sont modifiées tous les jours.
Mais là, nous sommes en train d’écarter ça, n’est-ce pas ?
László Horváth : Nous disons que ce n’est pas la composition qui compte, mais l’intention derrière. C’est fabriqué dans des labos chimiques, et ici, c’est enrichi. Il y a de tout : dégrippant, diluant, et même – selon les goûts – du poison pour rats.
Et, László, dans ces communautés roms, avec le fait qu’on a essayé d’apporter toutes sortes d’aides pour orienter ces personnes vers l’emploi, est-ce qu’il y en a qui s’en sont sortis…
László Horváth : Beaucoup.
… vers le boulot et aussi vers la scolarisation ?
László Horváth : Bien sûr ! Ce qui est sûr, c’est qu’en un mois, il y a déjà nettement moins de drogue sur le marché. Ici, on a déjà sauvé des vies d’enfants. On a déjà sauvé des familles.