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Déclaration de Viktor Orbán à l’équipe de TV2

Journal télévisé Tények : Les funérailles du pape François ont été à la fois un adieu solennel et un moment d’élévation spirituelle porteur d’espérance. C’est ce qu’a confié Viktor Orbán à notre collègue Gergely Váczi dans une interview exclusive accordée après les funérailles du pape. Selon le Premier ministre, avec la disparition du Saint-Père, le peuple hongrois perd un véritable ami, un homme qui, tout comme la Hongrie, n’a jamais cessé de défendre la paix.

Le Saint-Père était aussi une connaissance personnelle. Je peux dire qu’il fut, pour ainsi dire, mon inspirateur, mon appui, mon moteur dans toutes les initiatives en faveur de la paix ; je lui dois donc énormément. Il m’a également apporté son soutien. J’ai perdu un ami, et la Hongrie a également perdu un véritable ami, car le Saint-Père nous portait dans son cœur.

C’est en ces termes que le Premier ministre a rendu hommage au pape François dans une interview exclusive accordée à notre équipe après les funérailles du Saint-Père. Viktor Orbán a déclaré que, tout comme la Hongrie, le Saint-Père avait toujours défendu la paix et que, de ce fait, le jour de ses funérailles avait lui aussi porté un message de paix adressé au monde entier.

C’est l’héritage spirituel et moral du pape en faveur de la paix qui nous entoure et nous enveloppe le plus profondément. Aujourd’hui, tout parle de paix, de la fin de la guerre, de la paix à bâtir. « Ayez le courage de faire la paix ! Ayez le courage de vous aimer ! Ayez le courage de ne pas vous haïr et, enfin, faites la paix ! » – tel a été le message de cette journée. 

Selon le chef de gouvernement, la voix de la paix est de mieux en mieux entendue, et il espère donc que les guerres qui ravagent le monde prendront bientôt fin. Le prochain pape, toutefois, n’aura pas la tâche facile, puisqu’aujourd’hui, l’Église chrétienne est la communauté religieuse la plus persécutée au monde.

Aujourd’hui, ce sont les chrétiens qui sont les plus persécutés à travers le monde. C’est parmi eux que l’on compte le plus grand nombre de morts en raison de leur foi. Cela ne peut évidemment pas continuer ainsi : nous devons nous défendre, nous devons nous protéger les uns les autres. Pour cela, il faut un fort sentiment d’unité, un pape capable de nous rassembler, d’apaiser nos différends et de renforcer notre communauté.

Viktor Orbán s’est également exprimé sur les chances de Péter Erdő lors du conclave. Le Premier ministre a préféré ne pas faire de pronostic, mais il a tenu à souligner que le peuple hongrois doit beaucoup à l’archevêque d’Esztergom, qu’il a qualifié, je cite, de « brillant esprit ».

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