Les images montrant notre compatriote, József Sebestyén, roué de coups jusqu’à la mort par des individus appelés « recruteurs » lors d’un enrôlement forcé, ont parcouru et bouleversé tout le bassin des Carpates. Aucun État n’est autorisé à faire preuve de la brutalité avec laquelle l’Ukraine a traité József Sebestyén. Son sort illustre avec force la situation actuelle en Ukraine : une illégalité institutionnalisée, dirigée par l’État, et une absence totale de sécurité juridique. Cette affaire dévoile l’hypocrisie des louanges entonnées par la machine bruxelloise à l’égard de Zelensky, et démontre pourquoi l’Ukraine ne peut pas devenir membre de l’Union européenne. József Sebestyén n’était pas seulement un citoyen ukrainien, mais aussi hongrois, et par conséquent, citoyen de l’Union européenne. Aujourd’hui, le gouvernement hongrois a officiellement demandé à Bruxelles que les dirigeants ukrainiens responsables de la mort de József Sebestyén soient inscrits, avec effet immédiat, sur la liste des sanctions de l’Union européenne en matière de droits de l’homme. L’Union a déjà appliqué cette procédure à de nombreuses reprises contre d’autres pays. Il est temps que Bruxelles se montre solidaire non seulement du pouvoir ukrainien, mais aussi du peuple ukrainien et des Hongrois de Transcarpatie.